26/04/2011

90s Death Metal (et oui, on ecoutait ça).


Il fut un temps ou la pop ne m’interessait absolument plus, ou le hardcore s’eteignait dans son coin, ou Metallica me semblait trop commercial, ou même Slayer était trop gentil. Heureusement, à la fin des années 80 rugissait un genre qui avait enfin atteint sa maturité après quelques années à trainer dans les bas fonds du heavy metal : le Death Metal.
Rien de mieux entre 1989 et 1992 que d’ecouter cette scène incroyablement riche en riffs, en méchanceté et en technicité (pour certains). La plupart du temps les yeux étaient tournés vers la floride, ou les meilleurs productions sortaient du Morrisound Studio, ou chaque disque estampillé Tom Morris et Scott Burns finissait directement dans ma collection. Mais les pays nordiques n’avaient pas dit leur dernier mot et les allemands non plus. Ces ¾ ans furent pour moi l’age d’or du death metal. Le style était neuf, chaque groupe proposait un son dévastateur, une ambiance et une manière d’écrire qui lui était propre.
Alors oui, pour le néophyte, tout ça n’etait que le même bruit, mais pour le fan de metal, les portes de l’extrème venaient de s’ouvrir. Un pas était franchi, ce n’etait pas la fureur grindcore un peu punk de Napalm Death, c’etait un fuite en avant dans la violence maitrisée : toujours plus vite, plus hargneux, plus fort, plus lourd, plus technique, plus sauvage, plus « mes parents vont détester ».

Ensuite, comme tout style, il a été étouffé par les centaines de groupes venus se glisser dans la brèche pour recopier ce que les pionniers avaient déjà réalisé en mieux.
Alors, pour fêter les 20 ans de cet âge d’or, je suis parti faire un tour dans ma collection de vinyls pour faire mon « Death Metal Hits of the 90s ». Il n’y a pas tout le monde, simplement parce que ce ne sont que des disques persos, ceux qui m’ont marqué et les anecdotes qui vont avec. Il n’y a pas de Deicide ou de Cannibal Corpse, qui pour beaucoup sont des références, mais pour ma part la voix de Glen Benton m’insupportait au plus haut point, tout comme le chant dans cannibal corpse. Bien sur, c'est un best of par album, il etait hors de question de penser à un format different ou d'imaginer la notion de single à l'époque. Soit l'album etait bon du début à la fin, soit le disque n'avait aucun interet.

1. Death - Spiritual Healing
J'aurais pu mettre n'importe quel album du groupe tant la discographie de Chuck Schuldiner est parfaite. Quoi qu'il en soit, il fallait en choisir un, et Spiritual Healing (1990) est mon préféré. tout est parfait, de la pochette excellente de Ed Repka, au son, aux titres, aux textes. Il y a mille riffs par titres tous plus destructeurs les uns que les autres. Un must, la perfection...que des tubes, non vraiment !


2. Morbid Angel - Blessed Are The Sick.
Cet album est certainement le plus malsain de l'époque, claustrophobique, sale, torturé. Là aussi, une multitude de "riffs de vengeance", et surtout une technicité peu commune pour l'époque car au service de titres géniaux, pas du tout dans la démonstration. Une bonne claque pour les groupes aujourd'hui obligés d'utiliser protools pour en arriver à une telle maîtrise. Un disque ou l'on retrouve à peu pres tous les plans rythmiques de tous les groupes de Metal extreme des années 2000. J'avais eu à l'époque la très bonne idée d'acheter l'album en coffret six 45tours...très pratique pour ecouter l'album d'une traite...


3. Massacra - Enjoy The Violence
Ah ? un groupe français ? Et oui pourquoi pas ? Cet album est le meilleur disque de metal français, encore aujourd'hui. Une brutalité et une force qui aurait fait passer le groupe pour des americains à l'époque, sans forcer. On sent dans ce disque, au contraire d'un morbid angel par exemple, les relents du Thrash Metal du début des 80s, ce qui n'est pas pour me déplaire, mais..en plus violent...ce qui n'etait pas pour me déplaire aussi.


4. Obituary - Cause Of Death
Quand on ecoutait cet album avec mes amis, la seule chose qui nous gonflait c'etait le "son d'abeille" à la place des guitares, et peut être les lyrics inexistants. Sinon, rien a dire, les riffs sont là. Pour la petite histoire, l'illustration de la pochette de Cause Of Death devait servir à celle de l'album "Arise" de Sepultura, et a fini par arriver, on ne sait par quel miracle du label, chez Obituary. Dommage pour Sepultura, parce que la pochette de arise etait vraiment nulle.


5. Carnage - Dark Recollections / Dismember - like an everflowing stream
Qu'est ce que c'est que ce classement ou le mec se permet de mettre deux groupes ensemble ? Je dirais pour ma défense : Quasi même line-up, quasi même son suedois (un petit plus pour carnage) et même chanteur. Qu'est-ce qui différencie les deux groupes ? Michal Amott, futur Carcass, qui reunit les membres autour du seul et unique album de Carnage ce qui posa largement les bases du futur Dismember (alors au stade de la démo) qui existe encore aujourd'hui.


6. Entombed - Left Hand Path
Voila un troisieme groupe que j'aurais pu inclure au paragraphe précédent. Encore ce son suedois rauque et sale qui les différenciait tant du son tranchant des américains. Et puis Nicke Andersson, le batteur d'Entombed, il faisait quoi a coté pour se passer le temps ? il jouait les guitares solos sur le premier album de Dismember, tout en dessinant leur logo. C'etait vraiment la Swedish Death Mafia...
je ne parle même pas de Dan Seagrave qui était embauché pour realiser les pochettes de ces 3 groupes, bref, on savait ce qu'on allait trouver quand on achetait un album de cette famille suedoise consanguine. Entombed a eu la carrière que l'on connait, Andersson un succès encore plus large avec Hellacopters, mais à l'époque on voulait juste que ça cogne.


7. Malevolent Creation - The Ten Commandments
Ce que j'aime dans ce disque, c'est la rapidité des riffs et leur execution qui sont très proches de la manière de jouer des groupes contemporains. Par contre, il faut avouer que le chanteur était autant a coté du tempo que le 113 quand ils rappent. Enfin, derriere, comme on le disait : "c'est propre"


8. Unleashed - Where No Life Dwells
Encore les suedois, issus de la même scène et famille que nos amis cités précédemment. J'avais acheté ce disque à l'époque pour une simple et bonne raison : je n'arrivais pas à lire le logo du groupe sur la pochette, donc ça me paraissait assez extreme pour être honnete. Oui, à 17ans, on n'a pas les mêmes valeurs. Néanmoins, bonne surprise car cet album etait très bon.


10. Atheist - Piece Of time
Encore une histoire de pochette. Certes, cette pochette n'etait pas terrible, mais comme c'etait Ed Repka qui l'avait faite c'etait un bon point pour le disque. Ensuite derriere il y avait ecrit "produit par Scott Burns". Pour moi Ed Repka + Scott Burns = Death (le groupe), j'etais donc persuadé de tenir une perle dans les mains chez mon disquaire. Et bien j'ai detesté. Je trouvais ce disque horrible. Persuadé que j'allais entendre un groupe dans l'esprit de la Bande à Shuldiner (Death) en le posant sur ma platine, je ne comprenais pas ce truc metal, alambiqué et trop technique pour mes oreilles. je pense qu'il m'a fallu 2/3 ans pour apprecier cet album, et je ne sais encore pas vraiment si je l'aime.


Bonus. Morgoth - Cursed
Aaaah l'allemagne. Comment parler metal sans jamais parler de L'Allemagne. J'etais très très fan de toute la scène Thrash Allemande ( Destruction, Kreator, Sodom ) qui etait excellente, mais la scène Death finalement s'avérait moins prolifique. J'aimais beaucoup The Eternal Fall et notamment sa pochette qui etait du plus belle effet dans ma chambre, mais c'etait loin de The Cursed, l'album sorti en 1991 qui allait définitivement placer Morgoth dans la liste des groupes à ecouter, au moins en ce qui concernait ma chambre.



Voila, comme je ne peux pas tout mettre, pour ceux qui ont Spotify, j'ai fais une petite playlist pour placer quelques autres groupes, (Pestilence, Master..) et autres extraits des groupes ici présents. Manque quelques trucs comme Autopsy ( severed survival), mais Spotify ne voulait pas me l'offrir, tout comme Death, vous n'y trouverez pas Spiritual Healing, mais il y a tout le reste et c'est parfait.
Bonne écoute (si j'ai réussi à interesser 10 personnes avec ce post, c'est champagne)

PLAYLIST SPOTIFY :
My 90s Death Metal Hits

19/04/2011

Ford & Lopatin - Emergency Room


Ce titre a quelque chose qui te fait remonter dans le temps, pas une simple réécriture des 80s, mais simplement un titre de l'époque qui aurait été exhumé.
Un genre de Gary Numan mélangé aux débuts de Tears for Fears, avec Kraftwerk qui serait venu saupoudré le tout de sa patte. Bon ok, je vais un peu loin, excusez moi.
l'album de Ford & Lopatin (ex Games) sort en Juin.

16/04/2011

l'amour et la violence



Je sens déjà l'exasperation de la moitié des gens qui vont arriver sur cette page et dire "oh putain, c'est pas vrai qu'il est reparti pour nous saouler avec Lady Gaga". Et bien si. Autant le dire, je n'etais pas enthousiasmé par Born This Way, j'etais resté plutot discret, le morceau etait pas mal, mais ça ne m'avait pas retourné. Autant dire qu'avec ce 2e single extrait du futur album, c'est tout autre chose. Attention chef d'oeuvre. je pèse mes mots.
Tout le monde cherche le son pas trop mechant pour passer en radio, c'est un fait. Le moins agressif sera le mieux. C'est d'ailleurs assez drole de voir débarquer un nouveau titre de Justice ou un nouveau Sebastian tous deux polissés à l'extreme, lisses comme un galet au bord de l'eau, afin de passer le cap de la musique de pub ou de la radio. L'underground musical, la pointe extreme de la hype se fait gentille pour rentrer dans les oreilles de 2011. Du coup ça devient assez excitant d'entendre les couplets de Judas, et de se rendre compte que l'artiste la plus mainstream au monde, balance un instru brute, sale et tendu comme single imparable.
Alors oui, il y a du clin d'oeil a Bad Romance, mais là ou ce dernier rentrait dans les canons bien définis de la dance, là c'est autre chose. Le couplet est fracassant, un riff synthétique quasi metal ( oui ce n'est pas Slayer, mais on est loin de Katy Perry) et soutenu par une rythmique de panzer division, sans fioriture et crasseuse à souhait.
Puis arrive le moment qui fait froid dans le dos aux détracteurs, le moment qui dégouline, le refrain, génial, putassier comme il faut, calibré pour mettre à ses pieds toutes les radios du monde, tout droit sortie d'une boite de nuit italienne des 80s squatté par Turatti et Baby Records. C'est de la pop, de la vraie, mais de la pop violente. Les gimmiks de voix en sortie du refrain rappellent eux aussi les meilleurs moments des sales titres des 80s qu'on refusait d'ecouter mais qui restaient dans la tête : oui vous ferez aussi "OhohoOOOOHHHohohoh i'm in love with..." le matin sans vous en rendre compte.
Alors voila, vous allez raler, vous ne voudrez pas, vous direz que j'exagere sacrément parce que c'est vraiment de la soupe comme les autres, et bien non. Tendez l'oreille, incultes personnages que vous êtes, ecoutez, mettez ça a fond dans la casque. Y'a pas de Britney, y'a pas de Pink, y'a pas de Katy Perry ici. Moi qui m'enervait sur les prods dance au kilometre, je suis content que Gaga vienne me donner tort.
Ce titre est sale, de mauvais gout, crasseux, beau, efficace, dansant, violent, doux et brute. il te brosse dans le sens du poil et te le retourne la minute d'apres. J'aime quand la pop est comme ça, qu'il y a un twist, que ça ne ressemble pas exactment a ce que l'on voudrait et que tout n'est pas mort au royaume de la musique de masse.


14/04/2011

Andy Rehfeldt

Je ne suis pas fan des parodies lol et des playbacks sur youtube qui font le bonheur du "meilleur du net" à la tv, donc je n'etais jamais tombé sur les détournement de Andy Rehfelt sur youtube. Et bien dommage pour moi, car le type est très doué, et la plupart de ses versions sont hilarantes, voire carrément meilleures que les originales, enfin surtout dans le cas Taylor Swift, mais pas vraiment pour Slayer. Le maiden Bossa est un must, et que dire du Rihanna Country/Metal...






09/04/2011

Combats de Filles au Restaurant - Best Of. Vol1


Quand on parle de combats de filles, on imagine tout de suite des mannequins en bikini se battant gracieusement dans le boue, mais en réalité ça ne donne jamais ça...

concours de jet de chaises :

maya l'abeille contre skeletor :


les 30 dernieres secondes sont épiques :


Mc Donalds Fury :


Bonus : Drag Queens et lancer de perruques au Taco Bell

07/04/2011

HISTORY !

Will Ferrell, Seth Rogen, Danny McBride, John C. Reilly, Jack Black et Elijah Wood aka THE BEASTIE BOYS !

Win Win - Interleaved

C'est rare de recevoir un mail avec un clip qui me donne envie de le poster, mais d'une part la chanson est tres belle, et le clip l'est tout autant.
win win le projet de Alex “XXXchange” Epton, DJ Chris Devlin, et Ghostdad.

Meet me on the dance floor Inc.™ ®


Alors voila un nouveau clip de Britney qui debarque, et les choses sont claires en moins de 30 secondes : la fille est perdue dans une faille spatio temporelle entre 2002 et 2004. On est en train de regarder "Till the World Ends" et on voit tout simplement une repompe visuelle et modernisée de son clip Slave4U, avec un peu de L5 dedans, le tout sur un titre de Cascada. Non mais j'adore Cascada, mais seulement quand ce sont les allemands qui font leur titre. Avec le petit son de synthé, qu'on a déja entendu dans toutes les productions electro des 3 dernieres années (de Swedish House Mafia, Guetta et compagnie, jusqu'au pire Black Eyed Peas ou Kesha).



Mais arretez ! Arretez de tourner en rond dans la pop ! Ca devient insupportable d'entendre absolument toujours la même production dance. Ce n'est pas le probleme de la dance, mais le probleme d'utiliser les mêmes gimmiks pour tout le monde, et surtout le probleme d'avoir des mecs comme Dr Luke qui produisent des titres à la chaine pour Pink, Katy Perry, Kesha, Britney et qui refourguent la meme chanson à tout le monde à tour de rôle (il y a encore quelque temps même Pink avait un semblant de personnalité, maintenant c'est juste le même titre qui n'a pas servi à Rihanna ou à Katy Perry). Qu'on ne vienne pas me dire aujourd'hui qu'on a jamais été aussi créatif musicalement grace à la technologie. On a jamais été aussi pauvre !
Même plug-in, même son, même autotune, même ligne de chant, mêmes effets de cut sur la voix, mêmes paroles "bring me on the floor, Dj, we gonna dance tonight, and its hot, baby, we're going high, and it's allright".
Que les américains découvrent la dance 10ans après tout le monde, ok, mais là ça devient vraiment inquiétant. Il y a quelques semaines, j'etais au Etats Unis, et lorsque tu essaies de faire un zapping radio tu deviens fou. Il est aujourd'hui absolument impossible de savoir qui chante quoi, de reconnaitre un artiste si on ne te dit pas son nom avant. Taio Cruz "higher", Chris Brown "Yeah X3", Usher "Dj Got Us fallin in love" , Enrique Inglesias "i like it": même son, même voix, même refrains, mêmes thèmes, mais enfin les gars, qui etes vous ? C'est vraiment comme si 4 filles se retrouvaient dans là même soirée avec la même robe, elles ne seraient pas vraiment ravies, sauf que là pas du tout, tout le monde se congratule de se ressembler. On est loin de Usher "yeah!" qui certes était un tube radio, un truc facile mais qui avait un certain cachet, on en est loin et c'est la même rengaine pour tout le monde...
Vraiment c'est totalement déprimant d'avoir aujourd'hui une musique populaire aussi pauvre. Ok, il y a des tubes, mais aucune personnalité, absolument rien qui ne te donne envie de suivre un artiste. La pop Us est en train de sombrer dans une uniformisation encore jamais vue jusqu'ici. Alors que l'Europe etait championne pour sortir des artistes de boite de nuit à la chaine, sans âme, sans univers, mais au moins avec un son (technotronic, gala ou nightcrawlers... n'avaient pas grand choses à voir les uns avec les autres), l'amérique est en train d'industrialiser le concept à outrance, alors que c'etait vers elle qu'on se tournait pour avoir des artistes singuliers. On rentre vraiment dans une consanguinité musicale qui, certes, permet a certaines marionnettes de faire quelques tubes, mais qui ne les installe pas vraiment comme des artistes, avec leurs univers, et qui n'apporte absolument rien à la musique à part un plaisir immédiat et fugace. C'est le chewing gum qui n'a plus de gout au bout de 2 minutes. C'est sympa, mais ça enerve vite. C'est la voie rapide, celle qu'a emprunté le disco, la dance et quelques styles musicaux totalement dédiés à l'hédonisme forcené et a la satisfaction immédiate, ok, mais l'uniformisation actuelle de la popmusic dans son ensemble est fatiguante.

Les sonorités redondantes, les artistes insipides, interchangeables, les productions à la chaine, le manque total de personnalité des uns et des autres n'est plus reservé à la musique de club, mais à toute l'industrie. On se trouve dans une période creuse artistiquement, certes on s'amuse, on hurle des refrains débiles sur des bons gros synthés en boite, mais on se sait plus vraiment qui on aime, qui on écoute et pourquoi on aime ça. Et puis de toute manière le lendemain on a déjà oublié. Je le dis clairement, je n'en ai rien a foutre que ces gens soient téléchargés, piratés à outrance, ce genre de musique ne sert qu'a ça, c'est le cadeau merdique avec ton hamburger, tu ne penserais pas une seconde aller acheter ça en magasin. Le plaisir simple ça va 5minutes, mais si l'"industrie musicale"...industrie... n'a que ça à proposer, à produire, et les radios, que ça à nous imposer dans les oreilles, alors effectivement je me fous completement de leur sort. Le grand public écoute en général ce qu'on lui met dans les oreilles, mais je pense qu'il est capable d'écouter aussi 2 sons différents en 10 minutes sans que ça le dérange. Je ne pleure pas qu'il y ait 49 titres de dance sur 50 qui passent. Ce sont les périodes, les effets de modes, et ça a toujours été comme ça dans la musique. Simplement ne peut on pas faire 49 titres differents, 49 ambiances, 49 personnalités ? Si on le peut, seulement il faut travailler derriere pour imposer son son, sa voix, sa personnalité, et ça ne fait pas retentir la caisse enregistreuse assez vite.

06/04/2011

gagavision N°41


Comme elle l'avait fait avant la sortie de son premier album, Lady Gaga relance la web serie "gagavision" dont voici le premier episode (le 41e au total) de cette nouvelle saison. Un bon moyen pour les fans de suivre des moments choisis de l'artiste jusqu'a la sortie de l'album. En tous cas nettement plus interessant et plus connecté aux fans que le fameux bonus "regarde le guitariste faire 50 fois le meme riffs de guitare en studio pendant l'enregistrement de l'album", les pseudos coulisses que tout le monde balance à chaque sortie de disque. Une vraie implication et du contenu qui vient directement de l'artiste. C'est ce qu'il faut aujourd'hui pour durer, la proximité via le web et surtout y mettre du sien. Rien de pire que les comptes twitter "officiel" qui parlent à la troisieme personne.


le lien vers l'interview google dont elle parle à la fin de l'episode : gaga @ google

04/04/2011

Simon goes Gaga

Ok, mon groupe pop préféré c'est Duran Duran, ma chanteuse pop préféré c'est...suspense...Gaga, donc quand l'un fait un clin d'oeil (approximatif) a l'autre, ce n'est pas forcement pour me déplaire.
Sinon All You Need Is Now est dans les bacs, et le concert parisien c'est le 10juin au Grand Rex ! Tout le monde est prévenu.


Allez, la version Faith No More pour le souvenir :

et Weezer :


et comme mon titre préféré du nouvel album est girl panic, je ne me gène pas , je le place :


Bones Brigade - le doc

Ces dernieres années, on a eu droit a toute une mythologie autour du skate old school, des Z-boys de Venice, de la fin des 70s, et de ses nouveaux héros : Tony Alva, Stacy Peralta, Jay Adams... Mais pour les jeunes gens de ma génération, le skate a surtout explosé dans les 80s, avec les premieres videos "Bones Brigade" de chez Powel Peralta (et oui encore un coup de Stacy), les premieres videos jamais réalisées d'un team de Skate et celles qui ont lancé toute une culture (et un business) alternative, fun et rebelle, un nouveau mode de vie pour tous les kids de cette époque. Caballero, Tony Hawk, Lance Mountain, Alan "Olie" gelfand, Tommy Guerrero, etc etc...Bones Brigade ce sont des noms mythiques, des designs de planches mythiques qui vous viennent tout de suite en tête, et tout une culture que Peralta a décidé de compiler et remettre sur pellicule en ce moment.

Annoncé depuis l'année derniere, le doc est en route, en tous cas c'est ce que nous dit Glen E. Friedman sur son blog. Beaucoup plus proche de notre culture que les Z-boys, les videos de Powell Peralta etaient celles qui nous arrivaient apres 5 ou 6 recopies Vhs, déjà usées avant d'être vues. A l'époque, sans internet, c'etait quasiment une des rare fenetre sur une vraie culture alternative Us en images, pas celle de MTV. Les planches, les looks (horribles), la musique, ce qu'on voyait sur ces videos, c'etait ce qu'on voulait vivre, perdus en france à des milliers de kilometres de là ou ça se passait. On reprendra bien une petite dose de nostalgie. Une excellente retrospective a lire aussi ici : Bones Brigade-swindle