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16/04/2010

Walter, le mec le plus cool.


Dans un débat qui n'interesse personne aujourd'hui et qui pourrait s'intituler : "qui est le musicien le plus cool de l'histoire de la scène hardcore U.S ?" , Walter Schreifels gagnerait haut la main. Loin devant Ian Mckaye, ne serait ce que pour ses talents de song writer, bien au dessus du chauve straight edge (même si je l'aime bien).



Franchement, au plus loin que je revienne dans mes souvenirs de fan de la scène new-yorkaise, Walter a toujours été là, et a toujours été à la tête des formations les plus en avance, artistiquement parlant. Dans Gorilla Biscuits, pendant que tous les autres groupes essayaient de jouer au plus méchant à la fin des 80s, il distillait déjà des précieux refrains pop au milieu d'une déferlante de riffs sauvages et ça faisait la différence (start today suffit pour comprendre...). A coté de ça, il tiendra aussi le rôle de bassiste au sein de la formation Straight Edge la plus culte de l'histoire, au moment de son retour avec l'album "We're not in this alone" : Youth Of Today. Respect à vie (sans parler du classique des classiques Project X...mais la je pars en geek du hardcore...j'arrête) ! Il aurait pu s'arrêter là, personne n'aurait eu quoi que ce soit à redire. Vinnie Stigma a bien fait semblant de jouer de la guitare pendant 1000ans dans Agnostic Front / madball et pourtant il est culte. A ce niveau, pour ce qu'il a écrit comme classique et avec qui il a joué, Walter mériterait une statue.



La scène s'engouffre dans la brêche hardcore/metal du début des 90s, il feinte tout le monde avec le génial groupe Quicksand, expliquant ce que serait le futur : post-hardcore...oui, on le savait, mais lui le fait encore une fois avec du vrai songwriting et les refrains qui font mouches, pas juste une écriture alambiquée et faussement noise.
En parrallèle, il participe à l'écriture et la production de l'album de CIV, le nouveau groupe de l'ex-chanteur de Gorilla Biscuits, et là encore, bahm, des tubes et des tubes (comme "Wait one minute more") D'ailleurs sur le deuxieme Civ, Walter n'était pas là, et ça s'entend.



Fin des 90s, quelque années avant l'arrivée de la fausse mouvance "emo-mascara", Walter lance Rival Schools, et encore une fois il explique comment vont sonner beaucoup de groupes les années suivantes. Non mais vraiment, il est fort walter, il est tres fort. Une évolution musicale et un renouvellement impressionnant. Jamais cantonné à suivre les règles que ses pairs du hardcore n'ont jamais voulu franchir, et c'est en ça qu'il a apporté beaucoup.
Depuis il navigue : un projet solo, Walking Concert, une reformation de Gorilla Biscuits, une petite tournée avec Rival Schools et un album solo sous son nom, fraichement débarqué (il y a 2jours d'ailleurs il me semble) "An Open Letter To The Scene", recueil plus pop et posé, reprenant même Civ et le "Society Suckers" de Agnostic front dans des versions indie-folk, et ça passe...si je vous le dit :



Il est fort Walter.

3 commentaires:

Lolo a dit…

Cette reprise de AF m'a mis sur le cul! L'hallu!

Anonyme a dit…

Quicksand terrible !

Steph Bergero a dit…

Ha ouais, je dois avouer que Quicksand, que j'ai vu en concert en 1994 à Salon de Provence, ça m'a mis une énorme claque !

Bravo pour cet article.

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